Photographie aérienne

Soyez les bienvenus à bord!

L'objectif (sic) de cette page est de partager l'expérience acquise lors de notre pratique de cette photo aussi particulière que magique . Comme nous débutons dans cette activité complexe, cette page est en perpétuelle rédaction au gré de notre apprentissage. Vous y trouverez des trucs sur la manière de laquelle nous procédons pour ramener des souvenirs de nos vols. Les ressources trouvées ici ou là viennent agrémenter nos propres découvertes.

C'est aussi l'occasion pour nous de présenter quelques clichés principalement volés aux environs des Alpes suisses... et de suciter des démangeaisons aéronautiques irréprécibles!

Ceintures bouclées et tendues? portes verrouillées?
Pas si vite! Un safari, même photo, ça se prépare...

crêtes Crêtes (CH) décembre 2006 © Denise Anja Hayward Iglesias Cessna 172 | Canon EOS 400D | Sigma 70-200mm f/2.8 EX Macro

1. Préparation du vol  

1.1. Saison  

La saison est un paramètre important pour la photo aérienne... sur lequel on ne peut pas grand chose. Si la météo est plus chaotique en hiver, les belles journées sont caractérisées par un air limpide et une visibilité se comptant par dizaines de kilomètres. En revanche, la température élevée de l'air en été autorise un plus grand taux d'humidité relative qui se matérialise sous la forme d'une atmosphère laiteuse limitant fortement le contraste des clichés. De plus, le réchauffement du terrain par un soleil de plomb entraine une instabilité atmosphérique qui génère turbulences et orages, environment peu propice aux vols détendus, aux prises de vues nettes et aux cadrages serrés.

L'hiver s'accompagne invariablement par un soleil plus bas sur l'horizon, projettant de longues ombres idéales pour le rendu du relief du terrain. La trajectoire rasante de la lumière de notre étoile nous offre également d'interminables couchés de soleil, coloriant l'espace dans des teintes chaudes exceptionnelles (voir "Heure du vol" plus bas) plusieures heures avant le coucher du soleil.

Bref: "volez en hiver!" Pas nécessairement. Chaque saison a ses spécificités qu'il serait dommage de ne pas exploiter à grand coups de déclencheur: le printemps propose un feu d'artifice de champs fleuris; l'été est propice aux longs vols permettant de rejoindre des coins inaccessibles en une journée le reste de l'année et il est en général plus simple d'agender un vol à l'avance; l'automne est une saison parfaite (vous n'allez pas le croire) pour le survol des forêts de feuillus; l'hiver regorge de vues irrésistibles sur les régions montagneuses et vallonnées.

corse Pertusato, Corse (F) juillet 2007 [N41°22'00" E009°13'12"] © Javier Iglesias Piper PA-28 | Canon EOS 400D | Canon EF-S 17-55mm f/2.8 IS USM

1.2. Heure du vol  

Comme pour la photo classique, l'heure du jour a une grande influence sur la qualité de la lumière capturée. De même, le bon gros soleil de midi dans un ciel sans nuages produit des ombres de petite taille et désature les couleurs, limitant ainsi fortement les qualités esthétiques des clichés. Bien entendu, il se pourrait que ce soit précisément l'ambiance que vous cherchez à rendre. Pour une plage parsemée d'estivants, par exemple.

1.3. Région  

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1.4. Itinéraire  

Il est de bon goût de prendre en compte la position du soleil à l'heure à laquelle vous survolerez un objet: l'avion sera-t-il entre le soleil et l'objet convoité ou le soleil se trouvera-t-il dans le cadre? Cela est d'une particulière importance dans le cas des surfaces réfléchissantes comme les étendues d'eau, les immeubles vitrés ou le brouillard. Ce facteur peut être décisif dans la détermination du sens du vol dans le cas d'un itinéraire dessinant globalement une boucle sur la région considérée.

1.5. Altitude  

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1.6. Autonomie  

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1.7. Batteries  

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1.8. Nourriture  

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Lac Tanay Lac Tanay (CH) décembre 2006 [N46°20'45" E006°50'24"] © Denise Anja Hayward Iglesias Cessna 172 | Canon EOS 400D | Sigma 70-200mm f/2.8 EX Macro

2. Avant le départ  


Lac Léman Lac Léman (CH) novembre 2006 [N46°23'48" E006°30'16"] © Denise Anja Hayward Iglesias Cessna 152 | Canon EOS 400D | Sigma 70-200mm f/2.8 EX Macro

3. Avant le décollage  


Alpes Alpes (F) décembre 2006 [N46°23'00" E006°49'50"] © Loris Stehle Cessna 172 | Canon EOS 400D | Sigma 70-200mm f/2.8 EX Macro

4. Avant de shooter  


Île d'Ogoz Île d'Ogoz (CH) octobre 2006 [N46°41'54" E007°06'02"] © Denise Anja Hayward Iglesias Cessna 152 | Canon EOS 400D | Canon EF-S 17-55mm f/3.5-5.6

5. Après le vol  

5.1. Tri  

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5.2. Stockage  

Les clichés sauvegardés au format JPG "pèsent" de nos jours entre 1 et 2Mo ; il faut compter dix fois plus s'ils sont au format RAW. Question: combien faudra-t-il d'espace pour stocker les 200-250 clichés pris lors d'un vol d'une heure?

Il est donc capital de trier ses photos au plus près pour éviter de gérer des montagnes de bits inutiles, avec les efforts et les coûts qui en résultent, car il est difficile de croire que toutes les prises de vue justifient d'être conservées, que ce soit pour des raisons esthétiques ou sentimentales.

Quand bien même on peut mettre deux vols par CD (JPG) ou DVD (RAW), que pourrons-nous en faire sur un support si peu pratique pour l'indexation et la recherche des images. Il est également à noter que ce ne sont pas des supports fiables à long terme.

5.3. Ajustements  

Rares sont les photos prises avec une composition et un cadrage impécables sur le fait. Que dire de clichés pris d'une machine atteinte de Parkinson et lancée à plus de 100km/h? Il est donc vraisemblable que les meilleurs d'entre eux devront être retravaillés. Cela nous ramène à l'importance du tri: compte tenu du temps nécessaires à ces retouches, autant se concentrer sur les meilleurs.

Le plexiglass et l'humidité de l'air au travers desquels la lumière passe avant d'être saisie tend à rendre les photos bleues. Il semble dès lors raisonnable de retoucher les photos pour redresser la balance des couleurs, en particulier pour raviver les teintes chaudes (jaune-rouge) propres aux couchers de soleil. En outre, le contraste des photos aériennes est généralement faible, nécessitant un coup de main pour que les noirs soient correctement rendus.

Voyez par vous même sur cet exemple concret. L'image très bleue n'est pas un montage! c'est bien le résultat de l'interprétation de la balance des blancs par l'appareil photo au moment de la prise de vue.


Gramont Vevey (CH) vue du Gramont (F) décembre 2006 [N46°21'12" E006°46'18"] © Denise Anja Hayward Iglesias Cessna 172 | Canon EOS 400D | Sigma 70-200mm f/2.8 EX Macro